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La course de Plum

10 septembre 2019

Orteils

Lise ne voulait pas se coucher. Elle était dans son lit, debout et disait « Papa je n’ai pas sommeil ! »

Stoney était assis sur le lit. « Ma chérie, il fait nuit. C’est l’heure de faire dodo. »

 « Papa, je n’ai pas sommeil. Je ne veux pas dormir ! » et elle se mit à sauter sur le lit en chantonnant.

Stoney attrapa Lise et la coucha.

 « Papa ! »

 « Oui, ma chérie ? »

 « je ne veux pas dormir ! »

 «Il faut aller sous la couette ! »

Lise était couché sur le dos, ses jambes en l’air. Elle tenait ses pieds.

 « Ma chérie, tu as 4 doigts de pied »

 « Mais non papa, j’en ai 5 ! »

 « Regarde ! »

Stoney attrapa le pouce et compta « 1 », puis l’auriculaire « 2 », sauta le majeur, attrapa l’annulaire « 3 » et le petit doigt de pied « 4, ben tu vois tu n’as que 4 doigts de pieds »

 Lise rigolait « Mais non, Papa » et elle compta ses doigts de pied « 1,2,3,4,5. Tu vois Papa m, j’ai 5 doigts de pied ».

 « Ah non, ma Chérie, il y en a 6. » Stoney attrapa le pouce « 1 », l’index « 2 », le majeur « 3 », ré le majeur « 4 », l’annulaire « 5 », le petit doigt « 6 »

 « Tu vois ma chérie, tu as 6 doigts de pied »

Lise riait très fort. « Papa, tu mens ! ». Elle attrapa Stoney par le cou et le serra très fort contre elle.

Stoney se coucha contre elle, Lise ne l’avait pas lâché, il lui fit des bisous dans les cheveux.

Les yeux de Lise s’étaient fermés et elle s’endormit en quelques secondes, serrée contre son père.

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30 août 2019

L’affaire Oksana 9

Après le restaurant, je suis retourné dans mon bureau. Je me suis installé devant mes écrans et j’ai pris mon cahier qui était enfoui dans une pile.

J’ai commencé à récapituler ce que nous avions dit avec Stoney. Je me suis souvenu de ce qu’il a dit sur l’écriture et j’ai ressorti le bout de papier. 

Cette écriture me dit quelque chose. L’écriture d’une élève ? Où l’ai-je vu ? 

J’ai alors repris les déclarations des filles agressées et ça m’est venu comme une évidence. « . Aurianne ! »

 « Oui madame, c’est moi »

Aurianne était debout dans mon bureau. Je ne l’avais pas entendue entrer. Elle s’est approchée et je me suis levée.

 « Aurianne, c’est toi qui a fait ça ? »

 « Oui, c’est moi. Ça vous a plu ? »

 « Mais non, c’est horrible pourquoi as-tu fais ça ? »

Elle s’était rapprochée et me regardait dans les yeux.

 « Parce que je vous aime ! »

 « Mais on ne fait pas ça ! C’est très grave ! »

Elle s’était encore approchée et était à quelques centimètres de moi. C’est vrai qu’elle était très belle.

 « Vous ne voyiez pas, alors c’était le meilleur moyen ! »

Elle me caressa le visage. Je sentais mes seins se tendrent, mon ventre devenir chaud. J’ai alors tripoté mes cheveux.

 « Mais, euh ... Tu ne peux pas! »

Mon stylo m’a échappé et il est tombé parterre.

29 août 2019

L’affaire Oksana 8

Aujourd’hui j’ai déjeuner avec Stoney. On s’est installé dans un restaurant français. Le style était noir et blanc, relativement sobre. La serveuse a été agréable. Nous avons pris les mêmes plats. Je ne m’y attendais pas. 

Je lui ai raconté les agressions qu’il y’a eu au lycée. Il m’a écouté avec son attention habituelle et son grand sourire.

Cette affaire est compliquée. Il n’y a que des filles qui ont été agressées mais elles ne se connaissent pas toutes entre elles. Quel est leur point commun ? Pourquoi sont-elles agressées ?

Le fond de teint de Sophie a été empoisonnée dans le vestiaire femme du lycée. Avec toutes les affaires d’agression qu’il y a eu, l’entrée est surveillée et seules les femmes ont accès. 

Le papier retrouvé avec la paire de ciseaux qui a servi à blesser Aurianne reprenait une partie de mon discours aux élèves. 

Il y avait 3 filles à l’escape Game mais Marie était avec Kevin et Kevin dit aussi qu’il a vu Julia. Thibaut dit qu’il était avec Julia. Qui ment ?

Julia a été poussée et sait qui c’est mais elle dit qu’elle a glissé. Elle ment c’est sûr mais pourquoi ? Est-ce que cette agression est liée aux autres ?

Hier, l’agresseur a déposé un rouge à lèvres dans mon sac et dans celui de Celine qui est arrivée au Lycée après le début des cours.

Julia et Marie sont en Angleterre depuis 1 semaine pour un échange avec un lycée anglais. Si c’est Julia, elle a peut-être un complice.

Stoney m’a demandé si je connaissais l’écriture sur le papier avec la paire de ciseaux. Je l’avais dans mon sac, et je l’ai ressorti. Non, je ne connais pas cette écriture.

J’ai voulu commander des cafés et donc j’ai cherché la serveuse du regard. Là, à 2 mètres de nous, sur un miroir, il était écrit « je vous aime » au rouge à lèvres avec la même écriture que sur le papier. Je me suis levé pour voir. C’est le même rose qu’Oksana. La serveuse m’a rejoint et m’a dit que ces mots n’étaient pas là avant le déjeuner.

J’ai regardé dans la salle et je n’ai vu personne que je connais.

J’ai dit au revoir rapidement à Stoney et j’ai couru jusqu’à ma réunion où je suis arrivée en retard mais avec un grand sourire.

23 août 2019

L’affaire Oksana 7

Au moment où Aurianne ouvrit la porte des toilettes pour sortir, Céline arrivait. 

Céline est une jolie brune, grande avec de longs cheveux, toujours joyeuse et agréable. Elle en seconde et s’est imposée dans l’équipe de foot du lycée.

Aurianne me regardait en sortant des toilettes et percuta Céline. Céline chancela mais Aurianne la retint et s’excusa. Au Roanne le regarda droit dans les yeux une dernière fois avant que la porte se ferme.

 « Bonjour Céline » dis-je, « ça va ? »

 « oui, ça va. Ce n’était rien »

 « Tu ne vas pas être en retard en cours ? »

 « Non, je suis venue en avance pour travailler à la bibliothèque. »

J’étais en train d’ouvrir la porte pour sortir quand j’entendis Céline crier. Quand je me suis retournée sa bouche était pleine de sang et, elle tenait à la main un rouge à lèvres.

Je me suis approchée d’elle. Le sang coulait à flots. Elle était tétanisée. J’ai pris un papier essuie-mains et je l’ai pressé sur sa bouche. 

« Je vais te conduire à l’infirmerie. »

L’infirmière arrêta le sang et Céline nous expliqua que quelque chose dns son rouge à lèvres l’avait coupé.

Je suis alors retourné dans les toilettes et j’ai récupéré le rouge à lèvres qui y était resté. Oksana ! C’était le même rouge à lèvres qui m’avait blessée, En le regardant j’ai constaté qu’il y avait un bout de lame de rasoir dans le bâton.

je suis retournée à l’infirmerie.

 « Céline, j’ai regardé ton rouge à lèvres et il y a un bout de lame de rasoir. C’est ça qui t’a coupé. Tu l’as depuis longtemps ? »

 « Non, je l’ai trouvé dans mon sac ce matin et j’ai cru que c’était ma colocataire qui me l’avait mis parce qu’elle a plein de nouveautés et qu’elle m’en donne de temps en temps. »

Je suis allé dans mon bureau et j’ai contacté l’inspecteur qui s’est occupé des agressions au lycée. Je lui ai expliqué ce qui c’était passé. 

Un policier est passé dans la matinée récupérer les 2 rouges à lèvres.

Dans l’après-midi, il m’a rappelé. Ce rouge à lèvres n’est pas vendu dans le commerce et il n’y a pas d’empreintes connues dessus.

21 août 2019

L’affaire Oksana 6

Ce matin  en arrivant au Lycée, je vais au toilette. Je m’installe devant le miroir et je pose mon sac sur les lavabos. 

Je me recoiffe, puis je regarde dans mon sac, Il y a mon porte feuille, mes lunettes, des mouchoirs m, un tube de crème, mes clés que je n’ai pas perdues cette semaine (sûrement une bonne fée qui veille sur moi) et un rouge à lèvres que je ne connais pas. Je ne sais pas comment il est arrivé là ! La bonne fée ?

C’est un rouge à lèvres de luxe, le tube est noir, dessus il est marqué « Oksana » en rouge sang et deux symboles féminins sont mêlés.

Je l’ouvre. C’est un rose clair qui me plaît. La texture est belle, je sens que c’est un produit de haute qualité.

J’hésite et je me décide à l’essayer. Je sors le bâton, je me penche vers la glace, je pointe me lèvres et je les trace avec le rouge à lèvres. La texture est douce et agréable jusqu’à ce que 

« Aïe », ma lèvre est coupée. Une perle de sang coule de ma lèvre supérieure.

 « Madame vous êtes blessée » 

Aurianne est à quelques centimètres de moi. Que fait elle là ? J’étais seule et je ne l’ai pas entendue entrer.

Elle essuie la goutte de sang avec son index, très délicatement et le lèche. Je me recule.

 « Vous avez mal ? » me demande-t-elle 

« Non ce n’est rien »

 Je regarde le rouge à lèvres et je vois un petit éclat de verre à l’extrémité. C’est lui qui m’a coupé.

 « Cette couleur vous va très bien. Vous êtes très jolie avec. »

 « Je ne l’ai pas choisie mais merci du compliment. »

La sonnerie retentit à ce moment-là. Adrianne s’était rapprochée et me touchait le bras.

Elle me dit « J’aime beaucoup le nom de ce rouge à lèvres et sa symbolique. » 

« Euh, je ne le connaissais pas. Faut tu ailles en cours, tu vas être en retard. »

Aurianne me regardait dans les yeux. «Vous êtes blessée, je veux rester avec vous. »

 « Aurianne, c’est l’heure, il faut que tu y ailles »

Elle sortit des toilettes en se retournant et me dit un sourire.

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18 août 2019

Joyeux Anniversaire

Aujourd'hui c'est mon anniversaire.

En rentrant chez moi, il y a avait une banderole écrite à la main accrochée au mur disant joyeux anniversaire.

Je ne m'y attendais pas.

Sur la table du salon un mot,sur une très belle feuille,où des mots tendres, délicats, personnels,me racontaient l'intensité de ses sentiments.

 

 

 

 

 

 

 

 

13 août 2019

Câlin avec Juliette

Juliette aime me faire des câlins. J’aime aussi lui faire des câlins. 

Quand elle veut un câlin, elle s’approche, et je comprends qu’elle veut un câlin. A ce moment je me raidi, c’est un réflexe parce qu’elle un peu brutal et que ça me fait légèrement mal. Elle est sensible et je pense qu’elle le sent.

Ca a créé une habitude. En effet, c’est toujours le même schéma :

elle veut de la tendresse

elle s’approche pour un câlin 

elle me voit me raidir

elle se raidit aussi

elle est brusque

Ce schéma est un inconscient et dure depuis des années. Il commence par une émotion forte et intime : le besoin de tendresse.

Les psys comportementaux l’ont décrit suivant le cercle suivant :

situation -> émotion -> pensée réflexe -> comportement -> résultat -> situation -> émotion 

En fait quand je vois Juliette vouloir un câlin, j’ai une pensée automatique qui est qu’elle va me faire mal, ce qui nous raidit toutes les deux.

Si je change cette pensée, alors ça se passera autrement. 

J’ai commencé par accueillir son envie de câlin. Quand je l’ai vu s’approcher, je lui ai dit « tu as envie de me faire un câlin ma chérie »

Elle a souri et m’a dit « oui maman »

Je lui ai alors demandé « comment veux-tu qu’on s’installe ? »

Et après qu’elle m’ait répondu je lui ai dit « viens ma chérie » en l’accueillant.

J’ai changé le cercle émotion - pensée automatique q comportement en accueillant son envie de câlin et en y étant la première à y mettre de la douceur.

11 août 2019

L’affaire Oksana 5

J’étais dans le couloir du premier étage quand j’ai vu Sophie une brune de taille moyenne, un peu large, avec un caractère bien trempé. Les autres élèves ne l'apprécient pas et l’appelle la fayote. Elle sortit précipitamment de la salle de classe et alla dans les toilettes.

Surprise, je l’ai suivie. Elle était penchée sur le lavabo et s’aspergeait Le visage d’eau. Quand elle se releva, je vis son visage rouge et irrité.

 « Que se passe-t-il Sophie ? »

« Mon visage me brûle ! »

Après quelques minutes, ça allait mieux, et elle avait repris son calme.

Je lui ai demandé si ça lui était déjà arrivé. Elle m’a répondu que c’était la première fois. 

Le lavabo était plein de traces de fond de teint. Je lui ai demandé si c’était un nouveau fond de teint. Elle m’a répondu que non et qu’elle s’en était mis 2 fois dans la journée : le matin et après le cours de sport.

je lui ai demandé son poudrier et j’ai remarqué des cristaux translucides mélangés à la poudre. Nous sommes allés voir une prof de chimie qui nous a appris que c’ était de la soude caustique et que ça avait provoqué l’irritation de la peau. Comme Sophie, s’était déjà poudrée le matin, la soude avait sans doute était ajoutée pendant le cours de sport quand son sac était dans le vestiaire.

Elle était en sport avec Aurianne et Marie. Je les ai appelées dans mon bureau. 

Aurianne est arrivée la première. J’étais seulement en train d’entrer dans mon bureau quand je l’ai sentie très proche derrière moi. « Bonjour Madame. Vous sentez très bon aujourd’hui. C’est un nouveau parfum ? »

 « Bonjour, oui c’est un nouveau parfum. Sais-tu pourquoi tu es là ? »

 « Oui, tout le monde en parle. Je suis en sport avec Sophie et vous voudriez savoir si j’ai vu quelque chose. »

 « Oui c’est ça. »

 « En fait, je suis rentrée aux vestiaires après elle et je n’ai rien vu. Je suis désolé de ne pas pouvoir vous aider. Vous savez ma blessure me fait mal ce matin, est-ce vous pourriez regarder si ça saigne ? »

Elle s’est retournée et elle a remonté son chemisier.

Je ne voyais rien alors elle m’a demandé de vérifier si le pansement tenait bien.

 « Merci madame, vous avait été très douce quand vous m’avez touchée. »

 « Oui, ton pansement tient bien. Pourrais-tu allé chercher Marie s’il te plaît ? »

Elle me fit un grand sourire, me remercia et partit.

5 minutes après elle était de retour avec Marie. Marie était pressée de retourner en cours et coupa court à la discussion en disant qu’elle n’avait rien vu.

Au final, personne n’a vu ce qui c’est passé et comme Sophie a beaucoup d’ennemis, on ne saura sans doute jamais.

Il y a encore eu un fait étonnant ce jour là. Le soir, en enlevant mon chemisier, il y avait une tâche de fond de teint.



10 août 2019

L’affaire Oksana 4

Hier soir j’ai été appelée par le directeur du lycée. 6 élèves faisaient un escape game inspiré du cluedo et une des élèves a été agressée. C’est Aurianne et il m’a demandé de voir les élèves.

Ce matin j’ai reçu Aurianne. Elle était tout sourire en entrant dans mon bureau. Je lui ai demandé comment ça allait et elle m’a répondu que le coup de ciseaux qu’elle a reçu dans le dos n’était pas grave et qu’elle était contente parce qu’elle était dispensée de cours aujourd’hui. Elle a tenue à me montrer sa blessure, juste au dessus de sa hanche droite. Elle a remonté son teeshirt, baissé son short plus que nécessaire. Elle a une jolie peau intégralement bronzée. Elle a inévitablement beaucoup de succès auprès des garçons. Elle a pris ma main et m’a fait toucher sa blessure. Ensuite, elle m’a raconté qu’elle était en train d’entrer dans la bibliothèque quand elle a reçu le coup de ciseaux. Estelle est arrivée tout de suite et les autres plus longtemps après. Elle n’a pas vu qui c’était et ne sait pas qui peut lui en vouloir.

Après j’ai reçu Kevin, un réunionnais de terminale S, très grand qui joue au tennis et Marie qui a été empoisonnée il y a quelques semaines. Au moment où Aurianne a crié ils étaient dans l’escalier mais ne pouvaient pas voir l’entrée de la bibliothèque. Ils ont juste vu une ombre passer.

Ensuite, j’ai reçu Julia.Elle était mal à l’aise. Elle m’a dit qu’elle était dans le bureau à l’étage en train de chercher des indices et qu’elle n’avait rien vu. Plus tard, j’ai demandé à Kevin s’il avait vu Julia à l’étage et il l’a confirmé.

J’en étais là quand la police m’a appelé. Ils ont retrouvé la paire de ciseaux  dans le porte parapluie du couloir et, chose étrange, il y avait un petit morceau de feuille arraché sur lequel ces quelques mots écris avec une écriture plutôt arrondie : « en cordée, on peut réussir tous les défis ». Je crois que c’est la phrase que j’ai dite dans mon discours.

Ensuite, j’ai vu Thibault. Au moment des faits, il était dans la cuisine, en discussion avec Estelle. Thibault est en terminal S, il est trapus, souriant et c’est le premier de la classe en math. D’ailleurs, il n’y a que ça qui l’intéresse. Ils n’ont rien vu pourtant, ils étaient une pièce à côté. Quand ils ont entendu Aurianne crier, ils se sont précipités mais en arrivant il n’y avait qu’Aurianne se tenant le dos. Le sang coulait sur son pantalon. Estelle s’est occupée d’Aurianne, corroborant, ce que m’avait dit Aurianne et Thibaut qui ne supporte pas le sang n’est pas entré dans la pièce mais a appelé les secours.

Finalement, j’ai discuté avec Marie. Quand c’est arrivé, elle était dans la véranda en train de se disputer au téléphone avec Stephane son petit copain, qui lui faisait une scène de jalousie. Elle m’a montré son téléphone et l’appel a duré plus d’une heure.

Je ne sais pas qui a pu s’en prendre à Aurianne. Y a-t-il un lien avec les agressions de Julia, Marie et Sofia ?

9 août 2019

Ballade à moto

J'ai passée la journée avec Stoney. Nous sommes partis en VTT. Nous avons fait une grande ballade en forêt. J'avais préparé un pique-nique que nous avons mangé en haut d'une colline, au soleil, en admirant le panorama. Une journée fatastique.

Le soir, après être rentrés, Stoney m'a proposé d'aller au restaurant. Il connait un restaurant au bord d'un lac. J'ai dit oui tout de suite.

Il alors dit : "Et si on y allait en moto plutôt qu'être enfermés en voiture, au moment on pourrait profiter de la chaleur et des parfums de la nature ?"

Je lui ai répondu : "J'ai fait une fois de la moto et j'ai eu peur de la vitesse."

Il m'a alors dit : "Je comprends et je ne veux pas que tu ais peur. Si on ne roule pas plus vite qu'en vélo, est- ce que tu auras plus peur qu'en vélo ?"

Du coup, j'ai accepté d'essayer. Il m'a dit que si j'avais peur, il suffisait que je lui tape sur le bras et on rentrerait prendre la voiture.

On s'est équipé. Stoney m'a alors expliqué comment m'installer pour bien faire corps avec lui.Ma poitrine contre son dos, ma tête légèrement décalée pour profiter du paysage, mon bras autour de sa taille pour bien le sentir et l'accompagner dans ses mouvements. Ce qui était important pour lui, c'est que je me sente bien pour profiter pleinement de ce moment, de lui et de la nature.

Puis on est parti. Doucement. C'est ce que je voulais.

J'ai senti la chaleur et l'air frais sur ma peau, et les parfums de la nature. Dans les virages nos corps se sont balancés au rythme de la route comme dans une danse où nous aurions été enlacés. Je n'avais jamais senti tous mes sens autant sollicités en même temps. J'avais le sentiment de faire qu'une avec Stoney, vivant chaque seconde par lui dans tout mon corps et dans toute mon âme.

Arrivés au restaurant, on s'est installé, en terrasse, au soleil. J'ai pris des pennes au 3 fromages et un délicieux clafoutis aux reine Claude et au chocolat.

On est revenu par la même route, nos corps en communion, baignant dans tant de sensations, à mon rythme.

 

 

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